Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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Rčgne de Pierre Ier. Commencement de la grande réforme

n. 181. – Pierre le Grand… il était récemment marié [note de Voltaire: «en juin 1689»], et il avoit épousé, comme tous les autres czars, une de ses sujettes, fille du colonel Lapuchin, mais étant jeune, et n’ayant eu pendant quelques temps d’autre prérogative du trône que celle de se livrer à ses plaisirs, les liens sérieux du mariage ne le retinrent pas assez. Les plaisirs de la table avec quelques étrangers attirés à Moscou par le ministre Gallitzin ne firent pas augurer qu’il serait un réformateur (442).

ЛОМ. I. chap. 4, p. 53. Будто Петр В. после брака, будучи 17 лет, жил только в роскоши, не имея никаких других прерогатив в рассуждении трона. Но известно, что 14 лет зачал собирать регулярное войско, других обучать и сам обучаться.

ЛОМ. I. chap. 4, même page, les liens sérieux etc. Должно совсем вон выкинуть, равно как и ses débauches de table.

SUPP. 116, l. 4. récemment marié, et dans la note: juin 1689. J’ai déjà dit plus haut, que ce mariage fut célébré le 27 Janvier.

SUPP. p. 116, l. 6. colonel Lapuchin. C’étoit Fedor Abramowitsch Lapoukhin. Je ne sçai pas, s’il a été colonel; mais il fut déclaré boyarin lorsque l’empereur prit sa fille en mariage.

SUPP. p. 116, l. 11. quelques étrangers. Mr. Le Fort en étoit un depuis l’année 1689, comme nous le remarquons ci-après.

N. 182. – Il s’appliquait à l’art militaire et au gouvernement (443).

SUPP. p. 116, l. 16. il s’appliquoit à l’art militaire. Pierre s’étoit formé depuis l’année 1683 avec ses Poteschnie aux exercices militaires, mais ce n’étoit que par manière de divertissement d’où vient aussi le nom de Poteschnie qu’on donna à cette compagnie de jeunes gens. Ils étoient tous de bonne famille, et leur nombre accrut de temps en temps. Mr. Le Fort persuada l’empereur en 1690 de leur donner un uniforme, de les mettre en toute sur le pied étranger et d’en faire sa garde. Cinq ans après l’empereur en fit les deux régimens Preobraschenski et Semönowski.

N. 183. – On s’attendait encore moins qu’un prince qui était saisi d’un effroi machinal qui allait jusqu’à la sueur froide et à des convulsions quand il fallait passer un ruisseau deviendrait un jour le meilleur homme de mer dans le Septentrion. Il commença par dompter la nature en se jetant dans l’eau malgré son horreur pour cet élément; l’aversion se changea même en un goût dominant (443).

ЛОМ. I. chap. 4, p. 60. Sueur froide et convulsions quand il falloit passer un ruisseau. Я имею примеры, что государь в детстве воды не боялся и часто ездил Москвою рекою к Савве Сторожевскому с братом своим царем Иоанном Алексеевичем. На сей же странице о ботике весьма ложное известие.

SUPP. p. 116, l. 19. effroi machinal. Cette erreur est inventé par Strahlenberg. Aucun auteur avant lui n’en a fait mention. Nos mémoires russiens n’en disent mot. Et jamais on n’a entendu en Russie que Pierre le Grand ait eu en sa jeunesse une aversion pour l’eau.

SUPP. p. 117, l. 1. dompter la nature. Puisque le mal n’a pas existé, on n’a pas eu besoin de le dompter.

N. 184. – Alexis avait fait venir de Hollande à grands frais [note de Voltaire: «Mémoires de Pétersbourg et de Moscou»] le constructeur Bothler, patron de vaisseau, avec des charpentiers et des matelots, qui bâtirent sur le Volga une grande frégate et un yacht: ils descendirent le fleuve jusqu’à Astracan; 0n devait les employer avec des navires qu’on allait construire pour trafiquer avantageusement avec la Perse par la mer Caspienne. Ce fut alors qu’éclata la révolte de Stenko-Rasin. Ce rebelle fit détruire les deux bâtiments qu’il eût dû conserver pour son intérêt; il massacra le capitaine; le reste de l’équipage se sauva en Perse, et de là gagna les terres de la compagnie hollandaise des Indes. Un maître charpentier, bon constructeur, resta dans la Russie, et y fut longtemps ignoré (443–444).

SUPP. p. 118, l. 10. le constructeur Bothler. David Buttler étoit capitaine du vaisseau l’Aigle que le zar Alexis avoit fait bâtir. Le constructeur s’appelloit Carstens Brand.

SUPP. p. 118, l. 12. sur le Volga. Le vaisseau fut construit sur la rivière Occa près d’un village Dedenowa, situé un peu plus bas que l’embouchure de la rivière Moskwa. Voyés le Voyage de Jean Straussen.

SUPP. p. 118, l. 13. on devoit les employer avec des navires, qu’on alloit construire pour trafiquer. Le vaisseau même, l’Aigle, étoit destiné pour le transport des marchandes et marchandises par la mer Caspienne

SUPP. p. 118, l. 24. il massacra le capitaine. Le capitaine ne fut pas mas-sacré. Il se sauva avec plusieurs autres de l’équipage en Perse. Voyés le Voyage de Jean Straussen.

SUPP. p. 119, l. 2. un maître charpantier bon constructeur res-ta en Russie. Il ne resta pas, il retourna en Russie après qu’il s’étoit aussi sauvé en Perse. C’étoit le même Carstens Brand, dont j’ai parlé plus haut.

N. 185. – Un jour Pierre, se promenant à Ismaël-of… aperçut parmi quelques raretés une petite chaloupe anglaise… Timmerman lui répondit qu’il était fait pour aller à voiles et à rames. Le jeune prince voulut incontinent en faire l’épreuve; mais il fallait le radouber, le ragréer; on retrouva ce même constructeur Brant; il était retiré à Moscou (444).

SUPP. p. 119, l. 7. parmi quelques raretés. Point de raretés. On avoit seulement mis la chaloupe sous un toit, pour qu’elle fut à l’abri de la pluye.

SUPP. p. 119, l. 14. pour aller à voiles et rames. Il falloit dire: «pour aller avec un vent contraire aussi bien qu’avec un vent favorable». L’expression de Mr. de Voltaire ne contient rien de contraire aux anciens bateaux russiens. Ils vont tous à voiles et rames.

SUPP. p. 119, l. 18. il étoit retiré à Mosc0u. Il vivoit à Moscou de la menuiserie.

N. 186. – Pierre fit transporter sa chaloupe sur un grand lac dans le voisinage du monastère de la Trinité; il fit bâtir par Brant deux frégates et trois yachts, et en fut lui-même le pilote. Enfin longtemps après, en 1694, il alla à Archangel; et ayant fait construire un petit vaisseau dans ce port par ce même Brant, il s’embarqua sur la mer Glaciale, qu’aucun souverain ne vit jamais avant lui: il était escorté d’un vaisseau de guerre hollandais comandé par le capitaine Jolson, et suivi de tous les navires marchands abordés à Archangel (444).

REM. I. p. 120, l. 5. mer Glaciale – mer Blanche.

REM. II. p. 120, l. 5. mer Glaciale. On l’appelle mer Blanche. Ce n’est que l’océan du Nord, qui porte chés les géographes le nom de la mer Glaciale. (MÜLLER: idem.)

SUPP. p. 119, l. 22. sur un grand lac dans le voisinage du monastère de la Trinité. C’étoit le lac Pereslawskoe, près de la ville Pereslawl Saleski, à 60 werstes du monastère de la Trinité. L’empereur ne trouva pas ce lac assés grand pour y manœuvrer comme il le souhaitoit. Il se transporta sur le lac Kubinskoe qui est situé dans le voisinage de Vologda, et comme celui-ci fut trouvé de trop peu de profondeur, Sa Majesté prit enfin la résolution d’aller à Arcangel.

SUPP. p. 120, l. 2. enfin longtemps après en 1694. Tout se passa dans un intervalle de trois ans. L’empereur découvrit la chaloupe angloise en 1692. Les tentations sur les lacs Pereslawskoe et Kubinskoe se firent dans la même année et dans la suivante. Vers la fin de 1693, ou au commencement 1694, Sa Majesté partit pour Arcangel. La zarine sa mère mourut en son absence le 25 Janvier 1694.

SUPP. p. 120, l. 3. un petit vaisseau. Une yacht nommée S. Pierre.

SUPP. p. 120, l. 5. qu’aucun souverain ne vit jamais avant lui. Je ne trouve rien de particulier dans cette réfléxion. Pourquoi y seroient-ils allés?

SUPP. p. 120, l. 6. il étoit escorté. L’empereur alloit en compagnie de la flotte marchande hollandoise, qui étoit escorté par un vaisseau de guerre commandé par le capitaine Jol Jolsen. Panoi, petite rivière et cap sur le côte de Lapponie, étoit le terme de cette navigation d’où Sa Majesté retourna à Arcangel.

FAUTES, p. 116 [sic], l. 2. deux frégates. Lisés partout: «deux petites frégates».

Je crois que dans les «Fautes» on a commis l’erreur d’écrir «116» au lieu de «120». À la p. 116 on parle d’«une grande frégate» (voir plus haut au N. 184); en outre «la ligne 2» ne pourrait figurer qu’à la p. 120, mais non pas à la p. 116.

N. 187. – Le Fort… il trouva le moyen d’être présenté au czar Pierre. L’aîné Ivan n’était pas ce qu’il lui fallait; Pierre le goûta, et lui donna d’abord une compagnie d’infanterie (445).

SUPP. p. 122, l. 12. il trouva moyen d’être présenté au zar. Si cela est, la présentation a eu fort peu d’influence sur l’état de Mr. Le Fort. Il ne falloit pas beaucoup pour un jeune homme vif et bien fait, et qui sçavoit déjà un peu la langue du païs, pour être fait capitaine. Ce n’étoit pas l’empereur qui donnoit les places des officiers subalternes. Il y avoit pour cela un office à Moscou, où les étrangers qui souhaitoient entrer en service, se présentoient. Ainsi il est à croire, que Mr. Le Fort a été capitaine par le chemin ordinaire. Mais en quelle année? c’est ce que Mr. de Voltaire a oublié de nous dire. Cependant il seroit bon de le savoir. Cela doit être marqué dans les mémoires suscrits de Mr. Le Fort que Mr. de Voltaire cite. Dans l’Histoire d’Asow, qui est imprimée dans le 2dtome du «Recueil pour l’histoire de Russie», il se trouve à la page 178 que Mr. Le Fort a fait la campagne contre les Tatares en 1688 en qualité de colonel. L’année 1689 il eut occasion de signaler son service, sa fidélité et son attachement pour la personne de l’empereur Pierre dans la révolte des strélits. Il étoit des premiers qui accourut avec son régiment au couvent de la Trinité. Voilà le véritable fondement de sa fortune. Pierre entendit et goûta ses conseils de faire mieux exercer ses Poteschnis et d’en faire sa garde. Mr. Le Fort eut la permission d’augmenter son régiment au dessus de l’état ordinaire, pour mieux l’opposer aux strélits, s’il seroit besoin. Bientôt après Pierre le déclara général. Mr. Le Fort monta d’un degré à l’autre, et si subitement, qu’en 1697 il occupait les premiers dignités dans l’état militaire, tant par terre que par mer. Sa manière de vivre ne le laissoit pas jouir longtems de cette éclatante fortune. Il mourut le 12 Mars 1699. Voyés Korb, «Descriptio itineris».

N. 188. – Pierre… il forma d’abord, dans sa maison de campagne Préobazinski, une compagnie de cinquante de ses plus jeunes domestiques… il les fit passer par tous les grades, et lui-même en donna l’exemple, servant d’abord comme tambour, ensuite soldat, sergent, et lieutenant dans la compagnie (445).

SUPP. p. 123, l. 10. il forma d’abord dans sa maison de campagne une compagnie de cinquante de ses plus jeunes domestiques. Ce sont les Poteschnis, dont j’ai parlé plus haut, et dont le nombre fut de tems en tems considérablement augmenté. Mr. de Voltaire ne rapporte ce fait dans l’ordre, où il devroit être. Il paroit par son récit, que l’empereur a formé ce petit corps après qu’il connoissait déjà Mr. Le Fort. Cependant il l’avoit fait l’année 1683.

SUPP. p. 123, l. 19. ensuite soldat, sergent et lieutenant dans la compagnie. Pierre s’est contenté d’être simple soldat dans le corps des Poteschnis, et encore quelques années dans le régiment des gardes de Preobraschenski. Il s’est fait déclarer sergent le 13 Juillet 1701 après la malheureuse expédition de Narva. Il a prit le titre de capitaine de la compagnie des bombardiers dans le même régiment à la prise de Noteburg le 11 Octobre 1702.

N. 189. – Cette compagnie… devint depuis le régiment des gardes Préobrazinski. Une autre compagnie, formée sur ce modèle, devint l’autre régiment des gardes Semenouski (446).

SUPP. p. 124, l. 8. une autre compagnie formée sur ce modèle devint l’autre régiment des gardes Semenowski. C’étoit le même petit corps des Poteschnis dont l’empereur fit les deux régimens des gardes, Preobraschenski et Semenowski.

FAUTES, p. 123 [sic], l. 11. Préobazinski. Lisés partout: «Preobragenski». Item, l. 9: «Semenofski».

N. 190. – Il y avait déjà un régiment de cinq mille hommes sur lequel on pouvait compter, formé par le général Gordon, Écossais, et composé presque tout entier d’étrangers. Le Fort qui avait porté les armes peu de temps, mais qui était capable de tout, se chargea de lever un régiment de douze mille hommes, et il en vint à bout (446).

SUPP. p. 124, l. 11. il y avoit déjà un régiment – formé par le général Gordon. Il y avoit plusieurs de ces régiments établis du tems du zar Alexis Michailowitsch. Le régiment Butirski, qui a toujours conservé son nom, étoit un des plus anciens. Je ne sçai pas si le nombre de cinq mille hommes pour le régiment de Gordon, et de douze mille pour celui de Le Fort, est juste.

N. 191. – Le tiers de cette armée, appelée régiment, fut composée de Français réfugiés (446).

SUPP. p. 125, l. 4. le tiers de cette armée appellée régiment, fut composé de François réfugiés. Cela me paroit fort douteux. Ces François devroient avoir laissé des descendants à Moscou, ou dans l’armée, cela ne se trouve pas. Il se peut que le tiers des officiers du régiment de Le Fort ont été des François réfugiés. On pourroit prier Mr. de Voltaire de nous envoyer une copie des mémoires du général Le Fort, elle seroit utile pour l’histoire à plusieurs égards.

N. 192. – Pierre voulut voir une de ces images de la guerre, un de ces camps dont l’usage commençait à s’introduire en temps de paix. On construisit un fort, qu’une partie de ses nouvelles troupes devait défendre, et que l’autre devait attaquer (446).

SUPP. p. 125, l. 12. on construisit un fort. On l’a fait deux fois. Premièrement, en 1692, près de Semenowskoe, dans le voisinage de Moscou. Pour la seconde fois, en 1694, après le retour de Sa Majesté d’Arcangel, dans un endroit Koschuchowskoi, que je ne sçai pas bien marquer.

N. 193. – Le czar… comme il avait fait Le Fort général de terre sans qu’il eût encore commandé, il le fit amiral sans qu’il eût jamais conduit un vaisseau; mais il le voyait digne de l’un et de l’autre. Il est vrai que cet amiral était sans flotte, et que ce général n’avait d’armée que son régiment (446).

SUPP. p. 126, l. 5. il le fit amiral – sans flotte. Le Fort ne fut déclaré amiral qu’après qu’on avoit commencé à bâtir des vaisseaux de guerre à Voronesch. C’étoit en 1696.

SUPP. p. 126, l. 8. ce général n’avoit que son régiment. Il est probable que dans ce tems-là l’armée n’étoit pas réglée comme elle est à présent. On ne sçavoit par exemple pas [sic], ce que c’étoient que des divisions en tems de paix sous les ordres des généraux. Chaque colonel, commandoit son régiment en chef. Mr. Le Fort faisoit la fonction de général pour la première fois au siège d’Asow en 1695. Voyés l’Histoire d’Asow dans le «Recueil pour l’histoire de Russie», tome II, p. 181. Mais ce n’étoit pas sa faute que c’étoit la première guerre pendant son généralat.

N. 194. – On réformait peu à peu le grand abus du militaire, cette indépendance des boïards qui amenaient à l’armée les milices de leurs paysans (447).

SUPP. p. 126, l. 10. On réformait peu à peu – cette indépendance des boyards. L’indépendance étoit déjà abrogée en 1680 par le zar Fedor Alexiévitsch. Voyés le «Recueil pour l’histoire de Russie», tome V, p. 15.

N. 195. – L’amiral Le Fort… il fit construire par des Hollandais et des Vénitiens des barques longues, et même deux vaisseaux d’environ trente pièces de canon, à l’embouchure de la Veronise, qui se jette dans le Tanaïs (447).

SUPP. p. 126, l. 23. deux vaisseaux. Outre les deux vaisseaux, dont l’empereur montoit un, et l’amiral Le Fort l’autre, on avoit aussi bâti à Woronesch 23 galères, 2 galeazes et 4 brûlots, et on s’en servit au second siège d’Asow en 1696. Voyés le «Recueil pour l’histoire de Russie», tome II, p. 184. Ces vaisseaux étoient bâtis près de la ville de Woronesch, qui est éloignée de 7 werstes de l’embouchure de la rivière du même nom. Le chantier près de l’embouchure à Tawrow n’a commencé qu’en 1702.

N. 196. – Le czar avait à choisir, en 1689, entre la Turquie, la Suède et la Chine, à qui ferait la guerre. Il faut commencer par faire voir en quels termes il était avec la Chine, et quel fut le premier traité de paix que firent les Chinois (447).

SUPP. p. 127, l. 5. le czar avoit à choisir en 1689. M. de Voltaire recule ici de plusieurs années après avoir déjà parlé d’événements beaucoup plus récents. La guerre avec la Chine n’avoit pas à commencer alors. Elle finissoit en 1689 par le traité de Nertschinsk qui appartient à l’histoire de la régence de la princesse Sophie. Par conséquent il auroit fallu traiter de cette guerre et conclusion de paix avant le sixième chapitre.

N. 197. – Se rapporte à la p. 447 (chap. VI).

ЛОМ. I. chap. 4. В сей главе много отнято чести у Петра Великого и отдано Лефорту. Между тем все так коротко и недостаточно, что совсем не может ни мало служить, хотя к краткой истории государевой.

Chapitre VII.


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