Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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14-07-2023, 07:55
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Вольтер и его книга о Петре Великом
Содержание

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B. Observations imprimées

1. Premier groupe d’observations de l’académicien Lomonosov, de date ancienne (ЛОМ. I). Elles sont rédigées en russe et le texte français correspondant envoyé à Voltaire nous est inconnu: 40 points se référant aux chapitres 1–6 et 8. L’auteur avait sous les yeux le texte manuscrit et non pas celui qui est imprimé.

2. Deuxième groupe d’observations de Lomonosov, de date plus récente. Elles sont également en russe (ЛОМ. II). En comparaison avec le premier groupe celui-ci est plus pauvre, car il ne comprend que 16 points, les deux premiers chapitres ayant été seuls pris à l’examen («Description de la Russie»).

3. Observations publiées dans le «Journal Encyclopédique» de 1762 (JOUR.). La forme épistolaire que revêtent ici les remarques de Müller au sujet des deux premiers chapitres du premier volume de l’«Histoire de Russie» ne permet pas de démêler exactement le nombre des points traités. En tout cas il n’y a pas moins de 50. Dans notre Sommaire figurent également les objections de Voltaire.

4. Observations de Müller et de Büsching (MÜLLER, BÜSCH.) à propos de la traduction allemande de l’«Histoire de Voltaire» (Leipzig, 1761, trad. par I. M. Hube), «mit Zusätzen und Verbesserungen von D. A. Fr. Büsching». Leur nombre total est de 149 et l’éditeur les a désignées par des lettres, ou des chiffres. Celles qui sont marquées par lettres (68 au total) sont sûrement dues à Büsching[449]; le second groupe, marqué par des chiffres (81 en tout) peut être attribué avec une certitude encore plus grande à la plume de Müller: il résulte qu’elles sont littéralement identiques à celles qui figurent dans les «Remarques sur le premier tome» et, chose significative, se rapprochent de la rédaction plus détaillée, soit celle des REM. II et non pas de l’autre plus brève des REM. I. La seule différence consiste dans la langue employée. Est-ce le texte allemand ou le texte français qui a servi d’original à l’autre? La question n’est pas facile à résoudre. Deux fois seulement il y a une certaine analogie apparente avec le texte qui figure dans les REM. I, mais là même on ne saurait dire qu’une préférence pour ce groupe ait déterminé le choix de la forme adoptée[450].

En confrontant entre eux les textes de MÜLLER et des REM. II[451]on observe que la ressemblance est encore plus manifestée là où les notes ont conservé des termes qui, tout en étant appropriés au style des REM. II semblent quelque peu déplacés dans une recension imprimée: «Der Herr von Voltaire wird ersucht diese Perioden zu ändern»[452]; «man sehe die Anmerkungen»[453]. Une preuve de plus de cette analogie est fournie par une erreur identique dans les deux cas: nous lisons «Inoka Marsa» au lieu de «Marfa» soit chez MÜLLER que dans les REM. II[454].

Il nous a semblé oiseux de faire figurer le texte de MÜLLER dans notre Sommaire. Afin d’éviter les répétitions, chaque fois qu’il a été utile de le faire, nous nous sommes contentés de signaler dans les REM. II l’existence de remarques analogues dans la traduction allemande de l’«Histoire»; nous n’avons procédé autrement que lorsque nous nous sommes trouvés en présence de quelque détail intéressant ou d’une variante. La traduction fut faite d’après l’édition parue à Lyon en 1761.

Pour ce qui regarde les observations marquées par des lettres, on y reconnaît facilement un auteur géographe: sans négliger la partie historique, Büsching s’applique tout particulièrement à faire ressortir les passages où il est question de population, de tribus peuplant la Russie, de fleuves, de villes, de frontières délimitant l’Etat et les différentes régions qui en font partie, etc. Ses sources d’information sont encore les œuvres de Müller: son histoire de la période des troubles, ses articles sur la Sibérie, Nyenschanz. Il a eu recours également quelquefois aux écrits de Bayer (Histoire d’Azov).

Les observations de Büsching ont le même caractère et la même portée que celles de Müller qu’elles complètent et dont elles constituent une continuation. Ce serait donc une erreur de les laisser de côté. Mais, dénué comme il l’était d’originalité et étant obligé de suivre une voie que d’autres que lui avait tracée, Büsching, dans sa critique, ne fait le plus souvent que paraphraser ce que son «illustre collègue» avait déjà dit; il se contente d’y apporter des détails insignifiants ou de donner un plus large développement à une pensée qui ne lui appartient pas. Le but que nous nous sommes proposé dans notre Sommaire n’est pas celui d’étudier la critique qui s’est occupé du livre de Voltaire, mais plutôt de montrer de quelle façon Voltaire lui-même se com-porta vis-à-vis des instructions que lui suggérait la critique; nous avons par conséquent jugé inutile de rapporter ici toutes les notes de Büsching qui, du reste, sont déjà connues depuis longtemps. Nous ne signalons dans le Sommaire que les notes qui présentent des traits particuliers: des erreurs ou omissions restées inaperçues de Müller, des détails apportant une modification significative aux données fournies par l’Académie ou une forme nouvelle complétant une idée exposée ailleurs. Les notes faisant partie du premier groupe sont marquées, comme dans le JOUR, par un chiffre suivi d’un astérique: celles qui rentrent dans le deuxième groupe coïncident avec les notes de Müller. Les premières sont au nombre de 8: NN. 4*, 210*, 216*, 268*, 291*, 292*, 293*, 295*; les autres portent les NN. 207, 227, 228, 251, 285, 299.

5. Observations de Müller au sujet du chapitre X du deuxième volume (à propos du Tsarévitch Alexis) dans le «Büschings’s Magazin für die neue Historie und Géographie», 1769 (MAGAZ.). Ne se bornant pas à l’envoi des observations manuscrites, (voir ALEX, et Appendice N. 5), Müller voulut les publier; cependant il n’en obtint pas le résultat espéré. Voltaire ne leur accorda aucune attention et ne modifia en rien son texte. On est même tenté de croire qu’il ne les ait pas du tout lues. Ne les aurait-il pas écartées sans autre? Six années s’étaient déjà écoulées depuis la publication de son livre: l’esprit de l’auteur vieillissant planait déjà dans d’autres sphères; il se refusait sûrement à l’idée de revenir sur un ancien ouvrage qui avait perdu pour lui de son intérêt; l’idée d’entreprendre à nouveau un minutieux travail de révision, d’avoir encore à faire avec des démentis plus ou moins conformes à la vérité et d’une utilité pour le moins douteuse, lui répugnait sans doute.

Le nombre total des remarques rédigées par les académiciens de Pétersbourg (y compris celles de Büsching) est de 1091. Nous les reproduisons sous forme de notes avec renvoi aux expressions, paroles et phrases du livre de Voltaire auxquelles elles se rapportent. Pour plus d’évidence, nous faisons précéder les notes des citations correspondantes puisées dans l’ouvrage même. Le Sommaire contient 500 notes, numérotées de 1 à 490. Les NN. 1, 4, 210, 216, 268, 291, 292, 293, 295 sont marqués d’un astérisque; un deuxième N. 1 porte deux astérisques. Cette différence de 500 et 1091 résulte du fait que nous nous trouvons souvent en face des mêmes observations répétées à plusieurs reprises (voir REM. I et REM. II) et n’avons pas cru devoir leur assigner un numéro spécial. De plus, une grande partie des observations concerne un seul et même texte: nous avons par conséquent groupé sous un numéro unique plusieurs observations relatives à un même texte.


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