Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
100
10
(1 голос)
0 0

Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

Книга добавлена:
14-07-2023, 07:55
0
534
146
Вольтер и его книга о Петре Великом
Содержание

Читать книгу "Вольтер и его книга о Петре Великом"



Du commerce

N. 457. – Pierre avait déjà remédié à cet inconvénient en faisant un traité avec l’empereur de Perse… Nous verrons comment le sha ou empereur persan Hussein, persécuté par des rebelles, implora l’assistance de Pierre (597).

SEC. p. 10, l. 28. En faisant un traité vers l’an 1718 avec l’empereur de Perse. Ce traité est antérieur de plusieurs années. Voyés le Mémoire manuscrit sur le commerce de Perse. Je doute qu’on puisse dire «l’empereur de Perse»: on le nomme communément Schah.

Voltaire supprima dans son manuscrit la date. Quant au titre, il eut recours à un compromis: il accepta le mot «shah» sans renoncer à celui d’«empereur».

N. 458. – Ce commerce… se forma dans Tobolsk des compagnies de Sibériens et de familles de Bukarie établies en Sibérie. Ces caravanes passèrent par les plaines des Calmoucks, traversèrent ensuite les déserts jusqu’à la Tartarie chinoise, et firent des profits considérables (598).

SEC. p. 12, l. 13. de compagnies Sibériennes. Ces marchands ne s’associaient pas, chacun faisoit son commerce séparément, et ce n’étoit que pour la sûreté du voyage qu’ils allaient en compagnie. En disant Sibériens on pourra faire croire que ce n’étoient pas des Russes établis dans le païs, mais des Tatares, ou autres peuples de la Sibérie.

N. 459. – On demanda la permission à l’empereur de la Chine d’envoyer des caravanes à Pékin (598).

SEC. p. 12, l. 23. Que les caravanes russes venissent à Pékin. Les Chinois ne l’ont pas exigé: les Russes eux-mêmes ont demandé la permission de pouvoir envoyer des caravanes à Pékin.

Voltaire accepta l’avis qui lui était donné et corrigea le texte.

N. 460. – Kang-hi avait eu l’indulgence de bâtir cette église en faveur de plusieurs familles de la Sibérie orientale, dont les unes avaient été faites prisonnières avant la paix de 1689, et les autres étaient des transfuges (598).

SEC. p. 13, l. 12. Plusieurs familles de la Sibérie. Familles russes faites prisonnières dans la guerre entre les Russes et les Chinois avant l’année 1689.

Cette fois encore le texte imprimé subit l’influence des instructions de Pétersborug.

N. 461. – Young-tching… conclut avec Pierre un traité par lequel les caravanes russes ne commerceraient plus que sur les frontières des deux empirs (600).

SEC. p. 16, l. 9. Les caravanes russes. Les marchands tant russes que chinois.

N. 462. – Il n’y a que les facteurs dépêchés au nom du souverain, ou de la souveraine de la Russie, qui aient la permission d’entrer dans Pékin (600).

SEC. ibid., l. 11. facteurs dépêchés au nom du souverain. Cet envoy de marchandises qui se fait sous la direction d’un facteur au profit de la couronne, ne porte pas moins le nom de caravane, il n’y a que cette différence que tous les gens qui la composent, sont payés et entretenus au dépens du souverain et que personne n’oseroit se joindre à la caravane ou la suivre pour porter ses propres marchandises à Pékin.

N. 463. – Il y a longtemps qu’on n’a fait partir ni de caravanes ni de facteurs de la couronne pour la ville de Pékin (600).

SEC. p. 16, l. 20. Des caravanes pour les frontières. Le commerce sur les frontières continue toujours. Il se fait à un endroit nommé Kiatka [sic] où les marchands russes ont leurs habitations d’un côté, et les Chinois de l’autre, auprès d’un petit fort bâti en quarré qui fait la frontière entre ces deux États.

Mr. de Voltaire ne dit rien ici du commerce de Pétersbourg; il en est parlé dans un Mémoire qui lui a été envoyé sur ce sujet.

1. Il n’y a pas de doute que le texte primitif ait subi des modifications: dans le texte imprimé nous ne trouvons plus les paroles qui avaient attiré l’attention du critique.

2. Un paragraphe de 13 lignes qui, sous le titre: «Du commerce de Pétersbourg et autres ports de l’Europe» termine le chapitre XII du texte imprimé (p. 600) n’existait probablement pas dans le manuscrit: il y a lieu de croire qu’il ait été ajouté sur l’instance de Pétersbourg.

Chapitre XIII.


Скачать книгу "Вольтер и его книга о Петре Великом" - Евгений Шмурло бесплатно


100
10
Оцени книгу:
0 0
Комментарии
Минимальная длина комментария - 7 знаков.
Книжка.орг » Публицистика » Вольтер и его книга о Петре Великом
Внимание