Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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Des conquętes en Perse

N. 479. – La situation de la Russie est telle qu’elle a nécessairement des intérêts à ménager avec tous les peuples qui habitent vers le 50e degré de latitude (613).

SEC. p. 1, l. 3. avec tous les peuples du monde. Ce n’est qu’avec ses voisins et les nations avec les quelles la Russie est en commerce qu’elle a nécessairement des intérêts à ménager.

L’indication fut suivie et Voltaire resserra considérablement les limites géographiques des rapports que la Russie entretenait avec les pays étrangers.

N. 480. – Elle [la Russie] fut en proie tour à tour aux Tartares, aux Suédois, aux Polonais (613).

SEC. p. 1, l. 6. elle fut en proye. C’est aux Suédois, aux Polonais et aux Tar-tares aux quels la Russie a été quelquefois en proye, jamais aux Turcs ni aux Chinois, encor moins aux Persans.

Suivant les indications reçues Voltaire exclut les Turcs, les Chinois et les Persans de la liste des peuples qui avaient jadis opprimé la Russie.

N. 481. – Le sha ou shac (613).

SEC. p. 2, l. 8. Le sha ou shac. Lisés: «Schah».

Voltaire ne voulut pas changer la forme qu’il avait adoptée.

N. 482. – les peuples du Daguestan (613).

SEC. ibid. l. 24. Dagestan. Lisés: «Daguestan».

Le conseil fut accepté et Voltaire remplaça l’ancienne forme par celle qui lui était suggérée.

N. 483. – la Porte persane (614).

SEC. p. 4, l. 13. Porte Persane. On dit: Porte Ottomane, mais je ne crois pas qu’on dise jamais Porte Persane.

N. 484. – Myr Mahmoud (614).

SEC. ibid., l. 8. Makmoud. Lisés: «Mir Mahmoud».

L’orthographe de la seconde parole fut corrigée.

N. 485. – Cette ville de Shamachie (615).

SEC. p. 5, 1. 14. Scamachie. Lisés: «Schamakie». Les Lesghis surprirent cette ville en 1712 et dans le manifeste que Pierre I fit publier en entrant dans la Perse il est dit que la valeur des effets et marchandises que les Russes perdirent dans la ville de Schamakie montait à quelques millions de roubles.

Ce n’est qu’à moitié que Voltaire donna satisfaction à ses critiques de Pétersbourg.

N. 486. – Sha-Hussein (615).

SEC. p. 6, l. 22. Empereur Hussein – Schah Hussein.

Voltaire suivit l’indication reçue.

N. 487. – Il avait vingt-deux mille hommes d’infanterie, neuf mille dragons, quinze mille Cosaques (615).

SEC. p. 7, l. 1. neuf mille dragons. Toute la cavalerie alla par terre jusqu’à l’endroit où l’infanterie débarqua dans la baye d’Agragan.

N. 488. – La cavalerie prit le chemin de terre par des déserts où l’eau manque souvent; et quand on a passé ces déserts, il faut franchir les montagnes du Caucase, où trois cents hommes pourraient arrêter une armée (615).

SEC. ibid., l. 12. il falloit donc absolument s’embarquer. C’està-dire l’infanterie seule.

N. 489. – Les bâtiments qui apportaient de nouvelles provisions, des recrues, des chevaux, avaient péri vers Astracan (617).

SEC. ibid., 1. 28. de provisions, de chevaux, de recrues. Les treize bâtimens qui périrent dans une tempête n’étoient chargés que de provisions de bouche.

Voltaire garda intact son texte primitif.

N. 490. – Baku ou Bachu (619).

SEC. p. 16, l. 6. Bachu. Lisés: «Bakou».

Comme on l’a vu dans les cas analogues Voltaire adopta la forme conseillée, mais sans renoncer à la sienne. Quelques lignes plus bas, en parlant encore de Bakou, il s’en tient uniquement à sa propre orthographe: Bachu.


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