Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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De la religion

N. 467. – par un archevêque de Novogorod, nommé Théophane Procop ou Pro-copvitz (603).

SEC. p. 1. Théophane Procop. Son nom de baptême est Théophane et celui de son père Procope; on l’appelle donc, selon la coutume du païs, Théophane Procopovitsch.

Comme il avait déjà fait souvent, Voltaire suivit l’avis du critique sans renoncer à la forme préalablement adoptée.

N. 468. – Les membres de ce sacré synode assemblés avaient le même rang que les sénateurs; mais aussi ils dépendaient du prince, ainsi que le sénat (603).

SEC. p. 4, l. 18. avoient le même rang que les sénateurs. Il n’y a proprement aucun rang affecté à leur dignité excepté celui qui resuite de la préeminence de leurs diocèses, et qu’ils observent entre eux, mais la synode en corps est réputé avoir le même rang que le sénat, parce que ces deux tribunaux suprêmes envoyent réciproquement des comunications et que tous les autres collèges et tribunaux en reçoivent des ordres.

N. 469. – le nouveau code écclésiastique (603).

SEC. ibid., l. 12. nouveau code. On l’appelle Règlement écclésiastique. C’est sous ce nom qu’il est imprimé et connu en Russie.

N. 470. – L’empereur choisissait un évêque, et synode le sacrait. Pierre présidait souvent à cette assemblée. Un jour qu’il s’agissait de présenter un évêque, le synode remarqua qu’il n’avait encore que des ignorants à présenter au czar… (603–604).

SEC. le Tsar choisissait etc. En parlant de ce monarque après la paix de Neustadt il paroit plus convenable de le nommer toujours empereur au lieu de Tsar.

Même observation qu’au N. 467.

N. 471. – Sitôt qu’un homme est ordonné sous-diacre en Russie, on l’obligé de prendre une femme: il devient prêtre, archiprêtre; mais, pour devenir évêque, il faut qu’il soit veuf et moine (605).

SEC. p. 9, l. 24. il faut qu’il se marie. Les évêques russes ne se marient point et les moines ne deviennent jamais curés ou prêtres séculiers. Ils passent ordinairement par quelques degrés monastiques, avant que de parvenir à l’épiscopat, c’est-à-dire on les fait premièrement hyeromonacs, ou moines-prêtres, puis archimandrites, ou abbés et enfin évêques et archevêques. Les curés tant dans les villes que villages ne sont jamais tirés de l’ordre monastique; ce sont des séculiers qui doivent absolument être mariés ou l’avoir été une fois, car suivant le rite de l’église Grecque ils n’oseroient se remarier. On les fait premièrement sous-diacres, et dès lors ils sont obligés de prendre une femme, ensuite diacres, après popes ou prêtres, et enfin protopopes ou archiprêtres. Un pope ou protopope ne sauroit devenir évêque à moins que d’être veuf et qu’il n’embrasse l’état monastique.

Voltaire corrigea l’erreur essentielle concernant le mariage des évêques et y ajouta en quelques mots, en laissant de côté les détails, le contenu de l’information reçue.

N 472. – Pierre défendit à tous les curés d’employer plus d’un de leurs enfants au service de leur église (605).

SEC. ibidem. Pierre leur défendit. C’est aux prêtres séculiers qu’il a fait cette défense.

Voltaire se crut le droit de négliger cette observation qui lui sembla superflue. Quelques lignes plus haut, dans la note précédente, (voir N. 471) on lui avait déjà expliqué que: «Les curés ne sont jamais tirés de l’ordre monastique: ce sont des séculiers qui doivent absolument être mariés».

Chapitre XV.


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