Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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SEC. p. 17, par les ministres d’Angleterre et d’Hollande. Ajoutés: et en dernier lieu par Castriot envoyé du Hospodar de Valachie.

SEC. ibid. lorsque le Divan etc. Ceci parroit superflu puisqu’on a déjà parlé ailleurs des motifs qui ont porté les Turcs à commencer cette guerre. Ce n’est pas la cession, mais la démolition du port de Taganrock qu’ils avoyent demandé.

Ce fut en vain que ces deux observations furent formulées.

N. 356. – Il se passa quelques heures avant qu’on eût une réponse du grand vizir. On craignait que le porteur n’eût été tué par le canon, ou n’eût été retenu par les Turcs. On dépêcha un second courrier avec un duplicata, et on tint conseil de guerre en présence de Catherine. Dix officiers généraux signèrent le résultat que voici: «Si l’ennemi ne veut pas accepter les conditions qu’on lui offre, et s’il demande que nous posions les armes et que nous nous rendions à discrétion, tous les généraux et les ministres sont unanimement d’avis de se faire jour au travers des ennemis». En conséquence de cette résolution, on entoura le bagage de retranchements, et on s’avança jusqu’à cent pas de l’armée turque, lorsque enfin le grand vizir fit publier une suspension d’armes (528).

SEC. ibid. L’armée Turque avançoit. Les janissaires rebutés par le feu du jour passé ne vouloient pas recommencer l’attaque, quoique dès le matin le grand vizir l’avoit ordonné. On ne faisoit donc que se canonner de part et d’autre. Dans un conseil de guerre, tenu ce matin dans l’armée Russienne il avoit été résolu d’attaquer l’ennemi et de vaincre ou mourir les armes à la main. En voici le résultat: «Si l’ennemi ne voudra pas accepter les conditions qu’on va lui offrir et qu’il demandera que nous mettions bas les armes et nous rendions à discrétion, tous les généraux et le ministre sont unaniment d’avis de se faire jour à travers de l’ennemi les armes à la main en remontant la rivière. De Hallart, Bruce, Osten, Maréchal Sheremetoff, Janus d’Eberstadt, Prince Repnin, Prince Golitzin, Prince Dolgoroukoi lieutenant-colonel aux gardes, Comte Golofkin». – [Note.] NB. C’est uniquement pour la connaissance de Mr. de Voltaire [liste des noms], car il est superflu qu’il mette tous ces noms. – Comme on ne voyait personne revenu du camp turc, on ordonna aux troupes en conséquence de la susdite resolution de marcher à l’ennemi, après avoir fait des chariots une espèce de barricade autour des bagages dont on avait commis la garde aux Cosaques et Moldaviens. Mais à peine furent elles avancées à quelques dizaines de toises que les Turcs envoyèrent dire de n’aller plus loin, puisqu’ils acceptoient la paix. Ils publièrent d’abord un armistice et demandèrent qu’on leur envoya quelqu’un chargé de traiter des conditions de la paix.

Voltaire se servit largement des informations fournies.

N. 357. – Le vice-chancellier Schaffirof alla dans sa tente avec un grand appareil (528).

SEC. p. 18. Le vice-chancellier Shaphirof. Il alla seul dans la tente du grand vizir suivi d’un secrétaire et de deux ou trois autres gens. Ce n’est qu’après avoir reglés les articles du traité que le major-général Sheremetoff fils du maréchal passa au camp turc pour rester auprès du grand vizir conjointement avec Shaphiroff jusqu’à l’entière exécution du traité.

N. 358. – Le premier secrétaire du viziriat (529).

SEC. p. 19, secrétaire d’État de la Porte. Il n’étoit secrétaire du viziriat.

Sic. Ne faudrait-il pas lire: il n’étoit que secrétaire du viziriat?

N- 359. – Dans ce temps-là même le corps d’armée commandé par le général Renne (529).

SEC. ibid. l’Autre armée russe. Le corps du général Rönne.

Les modifications apportées au texte manuscrit à la suite de cette rectification sont apparentes.

N. 360. – Le czar avait un autre corps d’armée (529).

SEC. ibid. Encor un autre corps d’armée. En partant du Dniester on y avoit laissé sur la frontière quatre régimens aux ordres du général Ghesheff pour couvrir les magazins qu’on y formoit, et un autre petit corps étoit resté à Yassi.

N. 361. – Les articles de cette paix ne furent point rédigés (529).

SEC. p. 20, trêve de quinze ans. Il n’est pas marqué dans le traité que ce fut une prolongation de quelque trêve. Si Mr. de Voltaire entend ici la paix de 1700, elle a été faite pour trente ans.

Là encore le texte a été évidemment corrigé.

N. 362. – Le vizir demanda longtemps qu’on lui livrât Cantemir, comme le roi de Suède s’était fait livrer Patkul… Les Turcs… insistèrent en vain sur l’extradition de Cantemir. Pierre écrivit ces propres paroles au vice-chancellier Schafiroff: «J’abandonnerai plutôt aux Turcs tout le terrain qui s’étend jusqu’à Cursk: il me restera l’espérance de le recouvrer; mais la perte de ma foi est irréparable, je ne peux la violer. Nous n’avons de propre que l’honneur: y renoncer, c’est cesser d’être monarque» (530).

SEC p. 21. Le vizir demanda longtemps qu’on lui livrait Cantemir. La reponce héroique de Pierre I mérite d’être rapportée. Il dit: «Je me soumettrait à abandonner aux Turcs tout le terrain qui s’étend jusqu’à Cursk: en le quittant il me reste l’espérence de le recouvrer, mais la perte de ma foi est irréparable. Je ne peux penser à la violer ni livrer un prince qui a quitté sa principauté pour l’amour de moi. Nous n’avons de propre que l’honneur, y renoncer c’est cesser d’être monarque». Les paroles portèrent les Turcs à se désister de leur demande.

Les paroles que Pierre adressa à Saphiroff manquaient probablement dans le manuscrit.

N. 363. – Le traité fut conclu et signé près du village nommé Falksen, sur les bords du Pruth (530).

SEC. p. 21. Un lieu nommé Falksin. C’est dans une plaine à quelques lieues de Falksin que ce traité fut conclu et signé le 12/23 juillet.

N. 364. – la mer de Zabache (530).

SEC. ibid. Mer de Zabache, comme Mr. de Voltaire la nomme, ailleurs Palus Méotide. Il vaut mieux garder partout ce nom qui est plus usité.

Chapitre II.


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