Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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Вольтер и его книга о Петре Великом
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Des ancętres de Pierre le Grand

N. 118. – Le tyran Boris Godonou fit assassiner, en 1597, l’héritier légitime Demetri (427).

SUPP. p. 78, l. 12. en 1597. Lisés: «en 1591».

FAUTES, p. 78, l. 12. Godonou. Lisés: «Godounoff».

N. 119. – Démétrius… chassa l’usurpateur, et usurpa lui-même la couronne… Trois autres faux Demetrius s’élevèrent l’un après l’autre (428).

ЛОМ. I, chap. 2, p. 32. Гришка согнал Бориса, Борис уморил себя ядом.

ЛОМ. I, chap. 2, męme page. Три других ложных Дмитриев один за другим. Самозванцев было вдруг иногда по четыре, и не все назывались Дмитриями; но был ложный царевич Август, Лаврентий, Феодор и другие.

SUPP. p. 78 à la fin. il chassa l’usurpateur. Boris Godounow prit du poison et en mourut à l’approche du faux Demetrius. Le fils de Boris fut étranglé par ordre du vainqueur.

SUPP. p. 79, l. 4. Trois autres faux Demetrius. Il n’y en a eu que deux en tout à savoir celui qui a régné presqu’un an à Moscou et qui a été massacré, et l’autre qui s’est donné pour ce premier feignant de s’être échappé du massacre.

N. 120. – Une assemblée composée des principaux boïards élut pour souverain, en 1613, un jeune homme de quinze ans (428).

SU PP. p. 79, l. 9. jeune homme. Cette expression est-elle assés honorable? ne faudrait-il pas dire «jeune seigneur»? On le trouve encore à la page 82.

FAUTES,p.9. boyards. Lisés: «boyars». En russe il n’y a point de d à la fin de ce mot.

Voir à la p. 429: «Les Russes n’imitèrent point les Polonais, qui font un contrat avec le roi qu’ils élisent. Quoiqu’ils eussent éprouvé la tyrannie, ils se soumirent à un jeune homme sans rien exiger de lui».

Voir appendice N. 1, objection 11.

N. 121. – Ce jeune homme était Michel Romano [note de Voltaire: «Les Russes écrivent Romanow; les Français ne se servent point du w. On prononce aussi Romanof], grand-père du czar Pierre, fils de l’archevêque de Rostou, surnommé Philarète, et d’une religieuse, allié par les femmes aux anciens czars (428).

ЛОМ. I, chap. 2, p. 33. сын архиерея Ростовского. Експрессия дурна. Лучше написать: «сын боярина Федора Никитича Романова, который был неволею пострижен от Годунова, а потом был Ростовским архиереем, и наконец патриархом».

ЛОМ. II. Происхождение государево от патриарха и от монахини весьма изображено неприлично. И прямая Волтерская букашка. Ему надобно сообщить государево родословие.

REM. I. p. 80, fils de l’archeѵêque de Rostof. Il serait convenable autant qu’intéressant pour le lecteur de dire, comment le père et la mère du tsar Michel Fedorowits furent obligés d’embrasser l’état monastique, et comment le premier est devenu archevêque et après patriarche de Russie. Le jeune Michel Romanoff étoit à l’âge de trois ans lorsqu’on força son père de se faire moine. Tous ces événements sont rapportés dans les mémoires précédents.

REM. II. p. 80. fils de l’archevêque de Rostof. Mr. de Voltaire est prié de changer cette période, ainsi que celle à la page 68. On a marqué fidèlement dans les mémoires, qu’il a entre ses mains, l’origine de la famille de Romanof, et les malheurs qui ont obligé le père et la mère du tsar Michel Fedorovits d’embrasser l’état monastique. Par un récit fait après ces mémoires, il ne sera pas moins intéressant pour le lecteur d’apprendre les événements par lesquels le père du tsar Michel est devenu archevêque et puis patriarche de Russie. Le jeune Romanof étoit à l’âge de trois ans, lorsqu’on força son père de se faire moine. Il fut enfermé avec sa mère dans un couvent à Costroma (MÜLLER: même texte).

FAUTES, p. 79. au lieu de Romano, etc. il faut écrire «Romanoff», et de même: «Soltycoff, Cheremetoff, etc.», comme on a écrit Menchicoff, parceque la lettre f qui se trouve à la fin de ces noms se prononce distinctement.

Le renvoi à la «p. 68» se rapporte à ce que Voltaire dit à la p. 423 de l’édition Garnier (voir le Sommaire, N. 103).

N. 122. – Cet archevêque [de Rostou] était un seigneur puissant que le tyran Boris avait forcé de se faire prêtre. Sa femme Sheremeto fut aussi contrainte de prendre le voile (428).

REM. II. p. 80, l. 3. prêtre. Lisés: «moine». (REM. I. et MÜLLER: même texte.)

REM. II. p. 80, l. 7. sa femme Scheremeto. Elle étoit de la famille des princes de Sitzkoi, et son nom de baptême étoit Xenie. Après avoir pris le voile, elle fut connue sous le nom de Marthe. Presque tous les auteurs étrangers la nomment fautivement Iconomasie en corrompant les mots russes Inoka Massa [sic. Marta?] qui signifient «Marthe la religieuse». (MÜLLER: idem. Dans les REM. I. la dernière phrase manque: «Presque tous – religieuse».)

N. 123. – Le tyran Demetri donna à Philarète l’archevêché de Rostou, et l’envoya ambassadeur en Pologne (428).

REM. II. p. 80, l. 13. Ce n’est pas l’usurpateur Demetrius (peut-être s’est-il glissé une faute de copiste dans les remarques envoyées à Mr. de Voltaire) qui l’envoya; c’étoit l’assemblée des boyars et de la noblesse, qui après la déposition de Schuiski, en 1610, le firent partir conjointement avec les princes Galitzin et Mesetskoi en qualité d’ambassadeurs, pour prier le roi Sigismond, qui assiégeoit alors Smolensk, de leur accorder son fils Ladislas sous certaines conditions, pour occuper le throne de Russie. Ils amenèrent avec eux le tsar Basile Schuiski, qu’on avoit forcé de se faire moine, et le remirent entre ses mains. Sigismond prétendoit que les Russes devoient recevoir son fils sans aucune condition, et sans qu’il fut obligé de changer de religion. Les ambassadeurs ne voulant pas y consentir furent envoyés prisonniers en Pologne. (REM. I. et MÜLLER: idem.)

N. 124. – Ce vieillard [patriarche Philarète] fut souverain en effet sous le nom de son fils (428).

ЛОМ. I. chap. 2, p. 34. Сей старый человек был самодержец под сыновним именем. Правда, что св. патр. Филарет имел много силы в царство г. ц. Михаила Федоровича, однако, и сам государь был тогда в полном возрасте, как родитель его из Польши прибыл, и мог отправлять дела государственные.

N. 125. – Les monarques des Russies ne prenaient plus des épouses dans les autres États depuis l’an 1490. Il paraît que depuis qu’ils eurent Casan et Astracan, ils suivirent en tout les coutumes asiatiques, et principalement celle de ne se marier qu’à leurs sujettes (428).

REM. II. p. 81, l. 5. depuis qu’ils eurent Astrakan et Casan. Pour donner aux Russes des coutumes asiatiques, il faut remonter jusqu’au 14me et 15me siècle, lorsqu’ils étoient sous le joug et dans la dépendance des Tatares. C’est dans ce temps-là qu’ils adoptèrent plusieurs coutumes asiatiques et non pas après la conquête de Casan et d’Astrakan. Il n’y avoit rien à adopter des peuples aussi barbares et aussi grossiers, qu’étoient alors les habitants de ces deux villes et provinces. La raison pour qui dans ce temps-là les souverains de Russie se marioient plustôt à leurs sujettes qu’à des étrangères est assés clairement expliquée dans les précédentes remarques. (MÜLLER: même texte. REM. I.: avec de petites variantes, dont l’essentiel est: jusqu’au 14me siècle.)

SUPP. p. 81, l. 4. depuis l’an 1490. Mr. de Voltaire paroit avoir en vue le mariage du grand duc Iwan Wasiliewitsch avec la princesse Sophie, issue du sang des empereurs grecs, mais c’étoit en 1472, qu’il fut conclu. L’aîné des fils de ce grand duc (il s’appelloit Iwan Iwanowitsch) fut marié en 1483 avec Hélène fille d’Etienne hospodar de la Valachie.

N. 126. – Ce qui ressemble encore plus aux usages de l’ancienne Asie, c’est que pour marier un czar 0n faisait venir à la cour les plus belles filles des provinces; la grande maîtresse de la cour les recevait chez elle, les logeait séparément, et les faisait manger toutes ensemble. Le czar les voyait ou sous un nom emprunté ou sans déguisement. Le jour du mariage était fixé sans que le choix fût encore connu; et le jour marqué, on présentait un habit de noce à celle sur qui le choix secret était tombé: on distribuait d’autres habits aux prétendantes, qui s’en retournaient chez elles. Il y eut quatre exemples de pareils mariages (429).

SUPP. p. 81, l. 11. on faisoit venir. Quoique les auteurs en disent ce conte a tout l’air de roman. On n’en sait rien en Russie.

N. 127. – C’est de cette manière que Michel Romano épousa Eudoxe, fille d’un pauvre gentilhomme nommé Streshneu. Il cultivait ses champs lui-même avec ses domestiques, lorsque des chambellans, envoyés par le czar avec des présents, lui apprirent que sa fille était sur le trône (429).

SUPP. p. 82, l. 1. épousa Eudoxe, fille d’un pauvre gentilhomme nommé Streshneu. La première épouse de Michel Fedorowitsch fut Marie, princesse de Dolgorouki mariée le 19 septembre 1624 et morte le 6 janvier 1625. La seconde fut celle dont parle Mr. de Voltaire. On ne trouve pas que Streschnew, père de la zarine, fut si pauvre qu’il a cultivé ses champs lui-même.

ЛОМ. I. chap. 2, p. 35. Не написал г. Вольтер, что прежде царицы Авдотьи Лукьяновны женат был г-рь царь Михаил Федорович на княжне Марье Володимеровне Долгорукой, которая скоро после брака преставилась.

JOUR. Croyez-vous, Monsieur, qu’il soit plus difficile d’écrire… Streschnew que Streshneu?

Voir l’objection de Voltaire au N. 71.

N. 128. – La race masculine des anciens souverains ayant manqué, six czars ou prétendants ayant péri malheureusement dans les derniers troubles… (429).

SUPP. p. 83, l. 1. six czars ou prétendants ayant péri. On n’en peut compter que quatre: Boris Godounow, Fedor son fils, le faux Demetrius et Basile Schuiski.

N. 129. – Les Polonais d’un côté… conclurent une trêve de quatorze ans. La Pologne, par cette trêve, demeura en possession du duché de Smolensko… Les Suédois firent aussi la paix; ils restèrent en possession de l’Ingrie (429–430).

SUPP. p. 83, l. 9. Les Polonais d’un côté conclurent une trêve, ibid., l. 16. Les Suédois firent aussi la paix. Les Suédois firent la paix en 1617, et les Polonais en 1618. Ainsi l’ordre chronologique est renversé.

N. 130. – Michel Romano, depuis cette paix, régna tranquille, et il ne se fit dans ses États aucun changement qui corrompit ni qui perfectionnât l’administration. Après sa mort, arrivée en 1645, son fils Alexis Michaelovitz, ou fils de Michel, âgé de seize ans, régna par le droit héréditaire (430).

ЛОМ. I. chap. 2, p. 37. Г-рь царь Михайло Федорович не сделал никакой перемены, чем бы правление поправилось или испортилось. Весьма неправедно. Его владением Москва выстроена, искоренены самозванцы, люди собраны и все приведено в порядок.

REM. II, p. 84, l. 10. Il faut écrire ou Alexis Mikaelovits, ou Alexis fils de Michel, parce que Mikaelovits signifie déjà fils de Michel (MÜLLER: même texte. Ceci manque dans les REM. I).

SUPP. p. 83, l. 22. régna tranquille. Le zar Michel recommença la guerre contre la Pologne en 1632, et la finit par une paix en 1634.

N. 131. – Alexis… épousa une des deux filles du boïard Miloslauski… Son favori Morosou épousa l’autre. On ne peut donner à ce Morosou un titre plus convenable que celui de vizir, puisque il était despotique dans l’empire, et que sa puissance excita des révoltes parmi les strélitz et le peuple, comme il est arrivé souvent à Constantinople (430).

SUPP. p. 84, l. 16. boyard Miloslauski. Miloslawski n’étoit pas boyarin avant que le zar prit sa fille en mariage, mais il le fut depuis. Si cela suffit pour lui donner ce titre du temps de la conclusion du mariage, Mr. de Voltaire auroit aussi pû nommer Streschnew boyarin au lieu de le caractériser par pauvre gentilhomme.

SUPP. p. 84, 120. vizir. Pourquoi faire ces sortes de comparaisons odieuses surtout quand elles ne sont pas justes. Morosow avoit été gouverneur du prince Alexei Michailowitsch depuis son enfance. Il devint premier favori du jeune zar. Son crédit augmentoit après avoir épousé la sœur de la zarine. Mais ce n’étoit pas tant contre lui, que contre quelques autres seigneuis, que le commun peuple de Moscou se révolta en 1648. Aussi eut-il son pardon, au lieu que les autres furent punis de mort. Après cette révolte on ne trouve chez les auteurs plus de plaintes contre Morosow. Voyés Oléarius, l. III, ch. 16. Les Strélzi n’y ont eu aucune part.

FAUTES, p. 84, l. 14. Miloslauski. Lisés: «Miloslafski».

N. 132. – Stenko-Rasin voulut se faire roi d’Astracan (430).

SUPP. p. 85, l. 5. roi d’Astracan. Cette accusation ne se trouve pas parmi les crimes pour lesquels Stenko-Rasin a été puni. Voyés la sentence dans Weber, tome I.

N. 133. – Alexis… fut malheureux avec les Suédois (430).

SUPP. p. 85, l. 20. il fut malheureux avec les Suédois. Il ne fut pas malheureux, parce qu’il ne perdit rien de ses terres; mais il manqua de succès quand il fit la guerre aux Suédois.

N. 134. – Les Turcs… prirent, en 1671, la ville importante de Kaminieck (431).

SUPP. p. 86, l. 4. Les Turcs prirent Kaminiek en 1671. Ce ne fut que l’année après.

N. 135. – Le sultan, dans sa lettre, ne traitait le souverain des Russies que de hospodar chrétien, et s’intitulait très-glorieuse majesté, roi de tout l’univers. Le czar répondit «qu’il n’était pas fait pour se soumettre à un chien de mahométan, et que son cimeterre valait bien le sabre du Grand Seigneur» (43 1).

SUPP. p. 86, l. 18. hospodar chrétien. Mr. de Voltaire pourroit être prié de dire d’où il a puisé cette anecdote, afin qu’on puisse en juger.

Nr. 136. – Alexis disputa ce trône [de Pologne] (431).

REM. IL p. 87, l. 23. Alexis disputa ce throne. Il proposa son fils Alexis Alexiovits, qui fut le concurent de Jean Sobieski. Il mourut avant son père. (REM. I.: Alexis Alexeevits; concurent de Michel Wieznewitski.)

MÜLLER. Er schlug seinen Sohn Alexei Alexiowitsch vor, der ein Nebenbuhler des Michael Wiesnewetski war. Er starb vor seinem Vater.

N. 137. – Alexis… une mort prématurée l’enleva à l’âge de quarante-six ans, au commencement de 1677 selon notre calendrier, qui avance toujours de onze jours sur celui des Russes (432).

REM. II. p. 88, l. 5. Le tsar Alexis décéda le 10 février n. st. 1676. (REM. I. et MÜLLER: même texte.)

SUPP. p. 88 à la fin. au commencement de l’année 1677 Alexis Michailovitsch mourut le 29 Janvier 1676.

N. 138. – Après Alexis, fils de Michel, tout retomba dans la confusion (432).

SUPP. p. 89, l. 3. tout tomba en confusion. Le règne du zar Fedor n’est pas moins glorieux que celui de son père. Rien tomba en confusion; il mit encore plus d’ordre dans les troupes par la subordination qu’il établit abrogeant les anciens privilèges de la noblesse qui portoit qu’un homme d’illustre naissance ne devoit pas servir sous un autre de famille moins illustre.

N. 139. – Foedor monta sur le trône âgé de quinze ans [Note de Voltaire: «1677»]… Alexis, son père, l’avait fait reconnaître pour son successeur un an auparavant (432).

REM. II. p. 89, l. 5 de quinze ans. À l’âge de quatorze ans. (REM. I. et MÜLLER: même texte.)

SUPP. p. 89, l. 9. son père l’avoit fait reconnaître pour son successeur un an auparavant. La publication qui fut faite à l’avènement au trône de Fedor Alexeevitsch, dit que son père l’avoit nommé pour successeur à l’article de sa mort.

N. 140. – Des six filles nées de ce premier mariage, la seule célèbre en Europe fut la princesse Sophie (432).

REM. II. p. 89, l. 18. Le tsar Alexis eut sept filles de son premier lit, dont une mourut avant lui. (MÜLLER: même texte. Manque dans les REM. I.)

SUPP. p. 89, l. 19. la seule célèbre en Europe fut la princesse Sophie. La princesse Marie Alexeevna, sœur cadette de Sophie, a fait aussi parler d’elle à l’occasion de l’affaire du zarevitsch en 1718.

N. 141. – Pierre, né le 30 mai 1672, et suivant le nouveau style, 10 juin, avait à peine quatre ans et demi quand il perdit son père. (Mêmes dates dans l’édition de 1761) (432).

ЛОМ. I. chap. 2, p. 44. Петр Великий родился января 28. В тот месяц и число преставился, а родился 30 мая.

N. 142. – Foedor épousa, comme ses autres prédécesseurs, une de ses sujettes, originaire des frontières de Pologne; et, l’ayant perdue au bout d’une année, il prit pour seconde femme, en 1682, Marthe Mateona, fille du secrétaire Apraxin (433). (édition 1759: Nariskin, au lieu de Apraxin).

REM. II. p. 91, l. 6. Marthe Mateona. Lisés: «Marthe Matfeona de la famille d’Apraxin». Elle étoit sœur du grand amiral Apraxin dont il est fait si souvent mention dans le journal de Pierre le Grand (REM. I.: Matfeina. MÜLLER: Matfeewna).

SUPP. p. 91, l. 3. Fedor épousa une des ses sujettes originaire des frontières de Pologne. Elle étoit d’extraction polonaise et ce nomma Agafia Semonowna Gruschetzki, mariée le 18 juillet 1680. Elle mourut l’année après en couches.

SUPP. p. 91, l. 5. seconde femme Marthe fille du secrétaire Narischkin. Elle se nomma Marthe Matfeovna Apraxin et non Nariskin, mariée le 16 février 1682, morte le 14 janvier 1716. Son frère étoit grand admiral comte Fedor Matféowitch Apraxin.

JOUR. Croyez-vous qu’on puisse écrire, sans défigurer entièrement et les mots et les noms, Marthe Mateona pour Matfewna, pag. 91: Nariskin pour Apraxin?

Voltaire corrigea son erreur («Nariskin» au lieu de «Apraxin») déjà dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire».

N. 143. – Les filles des czars se mariaient alors rarement; la plupart passaient leur vie dans un monastère. La princesse Sophie, la troisième des filles du premier lit du czar Alexis… ne prit point le parti du couvent (433).

ЛОМ. I. chap. 2, p. 46. царевна София молодшая от первого брака. Весьма неправедно. Число и порядок детей государя царя Алексея Михайловича есть следующий: 1. Евдокия. 2. Дмитрий. 3. Марфа. 4. Софья. 5. Екатерина. 6. Алексей. 7. Марья. 8. Анна. 9, Федосья, 10. Федор. 11. Федор. 12. Симеон. 13. Иван. 14. Петр. 15. Наталья.


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