Вольтер и его книга о Петре Великом

Евгений Шмурло
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Аннотация: Вниманию читателей представлен труд известного историка, члена-корреспондента Императорской Санкт-Петербургской академии наук Евгения Францевича Шмурло (1853-1934). Его книга увидела свет в Праге в 1929 г., давно стала библиографической редкостью, а потому оказалась малодоступной для читателей. Между тем она и в наши дни остается оригинальным исследованием о работе Вольтера над «Историей Российской империи при Петре Великом». Особую ценность представляют документальные приложения к книге, дающие возможность проникнуть в творческую лабораторию Вольтера, прояснить отношение критиков, в первую очередь М. В. Ломоносова и Г. Ф. Миллера, к его работе. Публикацию труда Е. Ф. Шмурло предваряет вступительная статья, в которой дается историографическая оценка его работ о Петровской эпохе.

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Suite de la description de la Russie

n. 84. On compte en Russie et en Pologne les richesses d’un gentilhomme et d’un ecclésiastique, non par leur revenu en argent, mais par le nombre de leurs esclaves (416).

FAUTES, p. 52, 1. 21. esclaves. Lisés: «paysans ou serfs».

N. 85. – Paysans appelés odonoskis (416).

REM. II. p. 53. odonoski. Lisés: «odnodvortzi». Les odnodvortzi sont pour ainsi

dire un moyen état entre les paysans et les gentilhommes. Ils habitent sur les frontières de l’Ukraine du côté de la Crimée. Ils cultivent la terre comme les autres paysans, et fournissent lès recrues pour la milice, qui veille à la sûreté de ces mêmes frontières. Ils dépendent immédiatement de la Couronne. (REM. I.: même texte, mais la dernière phrase: «ils dépendent, etc.» manque.)

N. 86. – Tartares et Ostiaks païens (417).

REM. II. p. 54. l. 4. Tatares et Ostiaks payens. Il faut ajouter: «Morduates, Tchouvaches et Tcheremisses», parce que ce sont des peuples différents des Tatares (Manque dans les REM. I).

N. 87. – Tartares contribuables, appelés tepteris et bobilitz (417).

REM. II. p. 54. l. 10. Lisés: «Tepteri et Bobyli». (REM. I.: idem.)

N. 88. – Les habitants des provinces conquises, savoir la Livonie, l’Estonie, l’Ingrie, la Carélie, et une partie de la Finlande; l’Ukraine et les Cosaques du Tanaïs, les Calmoucks et d’autres Tartares, les Samoyèdes, les Lapons, les Ostiaks et tous les peuples idolâtres de la Sibérie, pays plus grand que la Chine, ne sont pas compris dans le dénombrement (418).

REM. II. p. 56. l. 23. d’autres Tatares, etc. Lisés: «les Samoyèdes et tous les peuples Tatares et idolâtres de la Sibérie, etc.». (REM. I.: idem, mais, avec une autre orthographe au mot: Tartares.)

N. 89. – Soixante et douze mille serfs pour cultiver leurs terres (édition 1759).

REM. II. p. 59, 1. 22. Soixante et douze mille serfs. C’est une faute typographique, ou une erreur de calcul. Il y en a sept cent vingt mille. Voyés les rôles de la capitulation. (REM. I.: même texte, mais sans la première proposition: «C’est – calcul».)

C’est une erreur, due à l’omission du dernier zéro. Voltaire voulait dire 720.000 et il a dit 72.000. Déjà dans l’introduction au 2me vol. il a corrigé cette erreur et dans toutes les éditions suivantes nous lisons partout: sept cent vingt mille serfs. (p. 419).

Voir appendice N. 2, par. 9.

N. 90. – Albert Krants parle d’un ambassadeur italien à qui un czar fit clouer son chapeau sur la tête, parce qu’il ne se découvrait pas en le haranguant. D’autres attribuent cette aventure à un Tartare; enfin on a fait ce conte d’un ambassadeur français (420).

REM. I. p. 61. l. 17. ambassadeur italien. Un ambassadeur anglais Jérôme Bèze, envoyé par la reine Elisabethe fut menacé de la même manière, lorsqu’il eut son audience du tsar Ivan Basilovitz, mais il n’en fut pas ébranlé, et sa réponse hardie plût beaucoup au prince.

REM. II. p. 61. l. 17. ambassadeur italien. L’ambassadeur anglois Horsey envoyé par la reine Elisabethe fut menacé de la même manière, lorsqu’il eut son audience du tsar Iwan Basiliovits. Il n’en fut pas ébranlé, et le tsar loua après sa fermeté en présence de tous les boyars.

SUPP. p. 61. l. 16. Albert Krants parle d’un ambassadeur italien à qui un czar fit clouer son chapeau sur la tête. Quelques auteurs ont débité cela du zar Iwan Wasiliewitsch; mais ce n’est pas Albert Cranz qui en a parlé parce qu’il est mort longtemps avant le règne de ce czar. D’ailleurs il n’est pas difficile de prouver la fausseté de cette relation. Becman, in Hist. Ostterrae Pl. C. VIII, § 3, cite un auteur anglois Iacob Howel qui a dit, que le zar Iwan Wasiliewitsch a menacé un ambassadeur anglois Jérôme Bowes de lui faire clouer son chapeau sur la tête, parce qu’il avoit, dit-il, refusé de se découvrir; celui-ci n’en pas été intimidé, et le zar voyant la fermeté de l’ambassadeur en défendant les droits de sa reine, l’a comblé de présents. Cela suffiroit déjà à détruire le conte susmentionné. Mais je veux encore prouver que le zar n’a pas même menacé l’ambassadeur anglois de cette violence. Premièrement, on ne trouve rien de cela dans la relation de l’ambassade de Jérôme Bowes qui est imprimé dans Hackluyt, Navigation, p. 491; 2. on y remarque toute une autre raison du mécontentement du zar contre l’ambassadeur pour laquelle il a été obligé de sortir de l’audience; 3. Jérôme Bowes eut pour successeur Jérôme Horsey, qui a donné une description de la Russie imprimée à Londres en 1626. Il est à présumer qu’il en auroit parlé, si le fait seroit vray; mais il n’a fait aucune mention de telles menaces; enfin 4. ceux qui ont écrit les plus dures invectives contre le zar, comme Oderborn et Guagninus, n’en parlent pas. Donc il est clair qu’on ne doit pas ajouter foi à ce conte que sans doute Howel qui a vécu longtemps après, a inventé pour remplir son livre de quelque anecdote inconnue.

«Voltaire rapporte cette aventure comme un conte, et ses ennemis lui ont souvent reproché de l’avoir donnée pour une vérité. (G. A.)» (Note ajoutée à l’édition Garnier, p. 420.)

Dans l’introduction au 2me vol. Voltaire lui-même dit déjà: «quand on dit qu’un czar fit clouer le chapeau d’un ambassadeur sur sa tête, c’est un mensonge».

En outre, voir appendice 2, par. 10.

N. 91. – Oléarius prétend que le czar Michel Fédérovits relégua en Sibérie un marquis d’Exideuil, ambassadeur du roi de France Henri IV, mais jamais assurément ce monarque n’envoya d’ambassadeur à Moscou, et jamais il n’y eut en France de marquis d’Exideuil. C’est ainsi que les voyageurs parlent du pays de Borandie qui n’existe pas; ils ont trafiqué avec les peuples de la Nouvelle Zemble, qui à peine est habitée; ils ont eu de longues conversations avec des Samoyèdes, comme s’ils avaient pû les entendre. Si on retranchait des énormes compilations de voyages ce qui n’est ni vrai ni utile, ces ouvrages et le public y gagnerait (édition 1759).

(Dans les éditions suivantes les mots soulignés ont été omis; voir p. 420.)

REM. II. p. 62. l. 7. Nouvelle Zemble. Elle n’est point du tout habitée. (REM. I.: idem.)

SUPP. p. 61, à la fin. Oléarius prétend. Non obstant les arguments que Mr. de Voltaire employe pour révoquer en doute le récit d’Oléarius, l’affaire paroit être très vraye. Oléarius dit avoir voyagé avec l’ambassadeur; il rapporte tous ses titres, qui sans doute lui ont été communiqués par l’ambassadeur même, à savoir Charles Tallerand, prince de Chales, marquis Dessidevil, baron des baronies de Marvil et de Beauville, seigneur de Griquol. L. I, ch. 17. Dans le L. III, ch. VI il le nomme simplement Charles Tallerand prince de Chales. Il donne plusieurs particularités sur sa personne et son collègue Jacques Roussel. Auroit-il inventé tout cela? Cela est peu croyable. Mr de Voltaire allégue contre que le roi Henri IV n’a pas envoyé un ambassadeur à Moscou. Cela peut-être vrai; mais Oléarius dit que cet ambassadeur étoit envoyé de Louis XIII. Il prétend encore que jamais il n’y a eu en France de marquis d’Exideuil. Je veux bien le lui accorder, car «Exideuil» est une faute du traducteur françois ou de l’imprimeur de la traduction française. J’ai rapporté plus haut les titres de l’ambassadeur sur l’original allemand. Il se peut encore que dans Dessidevil il y a une faute d’impression. Il se peut que l’ambassadeur s’est donné des titres qu’il n’avoit pas. Faut-il pour cela accuser un auteur de mensonge?

FAUTES, p. 61. l. 24. un marquis d’Exideuil. Oléarius le nomme dans l’original allemand de son Voyage: Charles Tallerand prince de Chales, marquis Dissidevil, baron de Marvil et de Beauville.

JOUR. Oléarius prétend, etc., pag. 61. M. de Voltaire tombe dans des erreurs impardonnables. S’il avoit pris la peine de lire les auteurs qui rapportent ces faits, il auroit sçu: 1° Que Michel Federowitsch n’est parvenu à la régence qu’en 1613, c’est-à-dire trois ans après la mort d’Henri IV et non durant sa vie. 20 Que l’ambassadeur françois, qu’Oléarius accompagna jusques dans la Courlande en 1635 étoit Charles de Tallerand prince de Chales, marquis d’Issedevil. 30 Que le czar Michel envoya un ambassadeur à Louis XIII comme on le voit par la lettre même du czar à Louis XIII, insérée dans le livre intitulé «Raisonnemens sur les causes de la guerre de Suède».

Cette question du marquis d’Exideuil a soulevé une véritable polémique entre Voltaire et Müller. Voltaire a publié dans l’introduction au 2me vol. de son «Histoire» ses réponses aux observations qui lui avaient été adressées.

Voir plus haut, p.p. 146–153.

N. 92. – Le gouvernement ressemblait à celui des Turcs par la milice des strélitz, qui, comme celle des janissaires, disposa quelquefois du trône, et troubla l’état presque toujours autant qu’elle le soutint. Ces strélitz étaient au nombre de quarante mille hommes. Ceux qui étaient dispersés dans les provinces subsistaient de brigandages; ceux de Moscou vivaient en bourgeois, trafiquaient, ne servaient point, et poussaient à l’excès l’insolence. Pour établir l’ordre en Russie, il fallait les casser; rien n’était ni plus nécessaire ni plus dangereux (420).

REM. I. p. 62. l. 20. subsistoient de brigandages. Comme ils recevoient une solde réglée en argent et en vivres, tout comme ceux qui demeuraient à Moscou, ils n’étoient pas forcés d’avoir recours aux brigandages pour subsister.

REM. II. p. 62. l. 20. subsistoient de brigandages. Jamais. Ils recevoient une certaine paye en argent et en denrées, tout comme ceux qui demeuroient à Moscou.

SUPP. p. 62. l. 14. Le gouvernement ressembloit à celui des Turcs par la milice des strélitz qui, comme celle des janissaires, disposa quelquefois de trône. La comparaison n’est pas juste. Mr. de Voltaire veut donner une idée du gouvernement de Russie en général, et les strélitz n’ont été formés que du temps du zar Iwan Wasiliewitsch. Les janissaires ont disposé du trône plusieurs fois, les strélitz ne l’ont entrepris qu’une seule fois et non pas de leur propre chef, mais par sollicitation de la princesse Sophie. Les autres particularités que Mr. de Voltaire rapporte des strélitz demandent aussi quelque rectification, p. e.: les strélitz dispersés dans les provinces ne vivoient point de brigandages, mais recevoient leur paye comme ceux de Moscou; quoique faisant un petit trafic dans leur slobodes ils n’étoient cependant pas exempt du service à leur tour. Ils ne furent pas cassés tous à la fois, et il n’y avoit en cela rien de dangereux. Quelques régiments de strélitz se trouvèrent encore au premier siège de Narva. La garnison de strélitz à Astrachan a substituée jusqu’en 1705. Ceux qui étoient coupables de rébellion furent punis, et les autres incorporés dans des régimens réguliers sans que le nom ait été abrogé par aucun ordre formel.

N. 93. – Beaucoup d’impôts étaient payés en denrées, selon l’usage des Turcs (421).

SUPP. p. 63. l. 10. Beaucoup d’impôts étoient payés en denrées, selon l’usage des Turcs. Un autre parallèle du gouvernement Turc, mais également faux. Le peuple a toujours payé les impôts en argent depuis que l’argent monnaye a été introduit en Russie, excepté un petit impôt en blé que les paysans appartenant à la Couronne ont en quelques endroits été obligés de fournir de leurs terres. Quelques nations mahométanes et payennes dans le gouvernement de Casan et en Sibérie payent encore aujourd’hui leurs impôts en fourrures, parce que du temps de leur subjugation ils connoissent peu l’argent, et que la chasse est le principal moyen de leur subsistance.

N. 94. – Quant au titre de czar, il se peut qu’il vienne des tzars ou tchars du royaume de Casan (421).

ЛОМ. II. p. 64. Происхождение имени царь совсем ложно, для того, что: 1) татарские обладатели царями не назывались, но ханами, a имя царское дано им от Россиян, потому что мы издревле и по ныне всех самодержавных владетелей на Востоке называем царями, a на Западе королями; 2) имя царь весьма употребительно было в России за много сот лет прежде, нежели и о самых татарах слух появился, что засвидетельствуют самые старинные переводы церковных книг за 800 лет; 3) греческого царя Иоанна Цимисхия россияне царем называли (см. Кедрина, стр. 712); 4) великое издревле сообщение и частые войны славян с греками и торги удобнее ввести могли и прежде имя царь от Цесарь через грамматическую фигуру сокращения (per syncopen), нежели после искать от татар, y коих того не бывало.

REM. I. p. 63. Tsars du royaume de Casan. Dans la bible Slavonne les rois David, Salomon, Alexandre, etc. sont nommés tsars, tout comme les Français les qualifient de rois. On a parlé sur cet article dans les mémoires précédens.

REM. II. p. 63. Tchars du royaume de Casan. La dérivation du nom de tsar, qui a paruë si vraisemblable à Mr. de Voltaire, ne l’est pas pour quiconque sait la langue slavonne ou russe. Les mots tsar et tsarevits (fils de tsar) signifient la même chose qu’en françois roi et prince royal, et en allemand Koenig et koeniglicher Printz. Dans la bible Slavonne ainsi que partout les rois David, Salomon, Alexandre sont nommés tsars, tout comme les François les qualifient du nom de roi. On espère avoir assé clairement prouvé dans les mémoires précédents, ainsi que dans les réponses aux demandes séparées de Mr. de Voltaire, la véritable origine et l’usage de mot tsar, et l’on prie Mr. de Voltaire de vouloir bien s’en rapporter avec confiance aux remarques envoyées à ce sujet.

N. 95. – Avant Ivan Basilides, les maîtres de la Russie portaient le nom de veliki knès (grand-prince, grand-seigneur, grand-chef) que les nations chrétiennes traduisent par celui de grand-duc. Le czar Michel Fédérovitz prit avec l’ambassade holstenoise les titres de grand-seigneur et grand-knès, conservateur de tous les Russes, prince de Vladimir, Moscou, Novogorod, etc.; tzar de Casan, tzar d’Astracan, tzar de Sibérie. Ce nom des tzars était donc le titre de ces princes orientaux; il était donc vraisemblable qu’ils dérivaient plutôt des Tshas de Perse que des Césars de Rome, dont probablement les tzars sibériens n’avaient jamais entendu parler sur les bords du fleuve Oby (421).

REM. I. p. 64, l. 7.(1) grand-chef. Grand duc.

REM. II. p. 64. l. 7.(1) grand-chef. Ni grand-seigneur, ni grand-chef. Grand seigneur signifie en russe: veliki hosoudar.

(1) Lisez chaque fois: «1» au lieu de «7».

SUPP. p. 64. l. 3. Le czar Michel Fédorovitsch prit les titres. Ce n’étoient pas des titres nouveaux, mais usités depuis le temps du zar Iwan Wasilievitsch. Le mot autocrator est mal traduit par «conservateur». Il signifie s o u v e r a i n.

SUPP. p. 64. l. 11. Tzar dérivoit plutôt des Tshas de Perse, que des Césars de Rome. Pourquoi chercher des dérivations forcées dans d’autres langues et chez d’autres nations, puisqu’il est incontestable que tsar est un mot originairement slavon qui de tout temps a signifié roy, avant même que le titre de Schack de Perse est venu en usage.

SUPP. p. 64. l. 13. Tsars sibériens sur les bords du fleuve Oby. Jamais il n’y a eu des zars sur le fleuve de Oby. Du temps de la conquête de la Sibérie il y eut un khan Tartare qui demeuroit sur les bords du fleuve Irtisch, plus haut que Tobolsk; ce sont les Russes qui ont traduit le titre de khan en zar; ils l’ont toujours fait en parlant des khans Tartares de Casan, d’Astrachan, etc. Ainsi le titre des zars n’a pu tirer son origine de ces khans.

Voir appendice N. 1, objections 7 et 8.

N. 96. – La Sibérie, jusqu’à la Chine, était idolâtre (422).

REM. II. p. 65. l. 6. La Sibérie idolâtre. Pas toute la Sibérie. Koutchum prince de Sibérie, vaincu par le cosaque Jermack Timofeevits, ainsi que ses sujets, qui habitaient les bords du fleuve Irtych, étoient mahométans. (REM. I.: idem.)

N. 97. – Le christianisme ne fut reçu que très-tard dans la Russie, ainsi que dans tous les autres pays du Nord. On prétend qu’une princesse nommée Olha l’y introduisit à la fin du Xme siècle, comme Clotilde, nièce d’un prince arien, le fit recevoir chez les Francs; la femme d’un Micislas, duc de Pologne, chez les Polonais; et la sœur de l’empereur Henri II, chez les Hongrois… Cette princesse Olha, ajoute-t-on, se fit baptiser â Constantinople: on l’appela Hélène, et, dès qu’elle fut chrétienne, l’empereur Jean Zimiscès ne manqua pas d’en être amoureux. Apparemment qu’elle était veuve (422).

REM. II. p. 65. l. 22. Le christianisme fut introduit dans toute la Russie par le grand duc Wolodimer vers la fin du Xme siècle (Manque dans les REM. I.).

ЛОМ. I. chap. I, p. 27. Ола вместо Олга.

REM. II. p. 65 à la fin. On prétend. C’est une vérité constatée par tous les historiens russes et grecs. (REM. I.: idem.)

REM. II. p. 66. l. 1. Olha l’y introduisit. Elle se fit baptiser à Constantinople au milieu du Xme siècle. (REM. I.: idem.)

REM. II. p. 66. l. 14. Apparemment qu’elle étoit veuve. Elle l’étoit en effet du grand duc Igor, mais elle avoit déjà plus de soixante ans lorqu’elle se fit chrétienne. (REM. I.: idem.)

SUPP. p. 66. l. 1. Olha introduisit le christianisme à la fin du Xme siècle. La grande duchesse Olha régnoit pendant la minorité de son fils Swetoslaw de 945 jusqu’en 956; elle mourut 970. Quoiqu’elle étoit chrétienne elle ne se trouva pas en état d’introduire le christianisme dans son pays, mais son petit-fils Vladimir le fit en 988 après avoir épousé la princesse Anne, sœur des empereurs grecs Basili et Constantin. Cette princesse Anne pourroit être substituée à Olga pour faire la comparaison avec la femme de Micislas duc de Pologne.

SUPP. p. 66. l. 13. Jean Zimiscès. C’étoit l’empereur Constantin Porphyrogénète.

N. 98. – Vladimir, né d’une concubine, ayant assassiné son frère pour régner. (1759: Volodimer) (422).

SUPP. p. 66. l. 23. Volodimir [sic] né d’une concubine. On sçait que dans le paganisme la différence entre une femme et concubine n’étoit pas grande; ainsi il est peu essentiel de relever cette circonstance dans un si grand prince. Les auteurs qui ont dit cela paroissent avoir voulu ternir sa gloire.

IBID. ayant assassiné son frère pour régner. Vladimir [sic] entreprit la guerre contre son aîné pour se défendre, et il ne l’assassina point ni commanda de le faire ce qui est évident, parce que les assassins au lieu d’attendre une récompense de Vladimir se réfugèrent chez ses ennemis les Pacinacites [sic].


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